Et si on repensait l’ORIENTATION ? L’avenir des jeunes ne se résume pas aux bulletins
« Tu es bon en maths ? Alors tu pourras envisager une prépa scientifique.
Tu aimes le français ? Tu es sûrement fait pour une filière littéraire. »
Ces phrases, encore très répandues traduisent une vision simpliste et réductrice de l’orientation. On continue trop souvent à associer une matière scolaire à une destinée professionnelle, comme si les résultats d’un bulletin suffisaient à dessiner l’avenir d’un jeune.
Un élève peut adorer les sciences sans se reconnaître dans le modèle élitiste de la prépa. Un autre peut aimer lire et écrire, mais rêver de mettre sa créativité au service d’un projet entrepreneurial, artistique ou même technologique.
En tant que professeure documentaliste et praticienne en soft skills, j’accompagne chaque jour des jeunes qui doutent, qui cherchent leur place, et qui ont parfois l’impression que leurs notes définissent tout leur avenir.
Je les entends me dire :
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« Je ne suis pas bon en maths, donc je n’ai pas beaucoup de choix. »
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« On m’a dit que comme j’ai de bonnes notes en français, je devrais aller en général et prendre HLP. »
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« On m’oriente vers un BAC PRO car ma moyenne tourne autour de 8, mais j’ai l’impression qu’on ne voit pas qui je suis vraiment et ce que je veux vraiment. »
Ces paroles traduisent une réalité : l’école évalue principalement les compétences disciplinaires, celles qui apparaissent sur le bulletin. Mais une note ne dit pas :
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ce qui passionne vraiment un jeune,
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ce qui a du sens pour lui,
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ce qui le motive au quotidien,
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ce qui correspond à sa personnalité.
Réduire l’orientation à une équation basée sur les notes enferme les jeunes dans des cases qui ne reflètent pas leur potentiel. Et cela peut entraîner frustration, décrochage, ou sentiment de subir son parcours.
C’est justement pour éviter ces écueils que, dans le livre que j’ai coécrit avec d’autres praticiens en soft skills, j’ai abordé cette question de l’orientation scolaire et du rôle des soft skills. L’objectif : montrer que ces compétences humaines deviennent un véritable levier d’orientation et d’épanouissement.
Réduire l’orientation aux bulletins, c’est oublier que les jeunes ne sont pas seulement des élèves : ce sont aussi des personnes avec des talents multiples, des passions, des valeurs et des soft skills qui ne figurent nulle part dans Pronote.
Et si on changeait de regard ?
Et si l’orientation n’était plus perçue comme une sanction scolaire, mais comme un véritable chemin de découverte de soi ?
C’est une conviction que je défends dans mon chapitre du livre, où je montre combien la connaissance de soi et la valorisation des soft skills sont essentielles pour réussir son parcours.
Car selon moi, au-delà des notes, ce qui permet à un jeune de trouver sa voie, c’est sa capacité à :
✨ explorer ses talents,
✨ identifier ce qui a du sens pour lui,
✨ reconnaître ses forces humaines (communication, créativité, adaptabilité, persévérance),
✨ se projeter dans un avenir qui lui correspond vraiment.
Malheureusement, ces dimensions ne sont pas suffisamment étudiées dans notre système éducatif actuel.
Les soft skills ne sont pas seulement des « plus » : elles deviennent des compétences incontournables, recherchées par les écoles comme par les recruteurs, et surtout indispensables pour bâtir un projet d’orientation aligné avec qui l’on est vraiment.
Parce que je crois profondément qu’un jeune doit être acteur de son avenir, je propose un entretien gratuit tout le mois de septembre 2025 : 30 minutes offertes pour échanger ensemble et avancer concrètement sur une question d’orientation.
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« Votre travail va remplir une grande partie de votre vie, et la seule façon d'être vraiment satisfait est de faire ce que vous croyez être un excellent travail. Et la seule façon de faire un excellent travail est d'aimer ce que vous faites. »